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À propos

Un bout de rêve à la maison
Pour s’y ancrer
Un quotidien à réenchanter
Aide-mémoire, ou invitation

Ce que je fais et pourquoi.

Au-delà de l’aspect purement matériel, le but premier de cette boutique est pour moi de (vous) proposer un ancrage concret à une vision du monde depuis ce pas de côté que vous retrouvez ici, que ce soit sur lautrecotedumiroir.net ou sur realittes.net. Un ancrage concret au rêve, à l’entre-deux, aux possibles. « Un bout de rêve à la maison », pour réenchanter le quotidien. Un aide-mémoire, ou une invitation.

Des objets que je souhaite représentatifs le plus possible d’une quête de qualité, proche des valeurs qui me tiennent à cœur : travail artisanal, respect des ressources, simplicité.
Dans la mesure du possible adaptés à chaque budget. Les objets les plus qualitatifs sont bien entendu les plus coûteux à fabriquer, donc les plus chers, mais à mon sens rien ne doit empêcher d’accéder à ces petits plaisirs, ni à la volonté de les partager, ou les offrir.

Bien sûr, le complément de revenu généré par les ventes participe, directement ou indirectement, à concrétiser les projets, pas à pas.
Mais ceci sans perdre de vue qu’il y a d’autres chemins possibles, et que le commerce, qui trouve ses origines aux racines de la vie en société, peut avoir une autre vocation qu’être une bête « machine à cash » vide de sens.

Entre le monde tel que nous le connaissons et celui que nous pourrions imaginer, il me semble important d’apprendre à déconstruire le système de contrepartie, à déconditionner les échanges d’une stricte réciprocité individuelle, à se libérer de l’obligation, de la dépendance, afin de faciliter la libre circulation. Se rapprocher du mouvement du don qui à l’échelle d’une communauté trouve la réciprocité nécessaire à l’équilibre, plus conforme à ce que l’on retrouve à l’état naturel, pour peu qu’on le considère différemment que cette fameuse « loi de la jungle » qui autorise tant d’écarts de conduite pas toujours très justes. À ce titre, bizarrement, je trouve l’image de « l’économie de l’arbre » très inspirante.

Alors oui, encore pour l’instant, la boutique se base sur le modèle connu (même si rien n’interdit d’imaginer à l’avenir des systèmes inspirés, par exemple, de celui des cafés suspendus). Mais uniquement parce qu’il s’agit là d’objets matériels, considérés comme des « produits dérivés », qui nécessitent ressources et logistique. En revanche, j’ai souhaité faire en sorte que tout ce qui est immatériel soit librement accessible. Sans pour autant abandonner la question de la propriété intellectuelle afférente à la création [1], quel meilleur destin pour une idée que de circuler librement ? Une accessibilité inconditionnelle [2]. Parallèlement, mais sans corrélation directe, et sans contrepartie, ceux qui le souhaitent peuvent participer à la cagnotte. Une façon d’accompagner, d’être « co-producteurs » en quelque sorte.

Si le sujet vous intéresse, je le développe un peu plus du côté du journal perso, notamment « Une économie différente », en amorce à cette réflexion, invitation à partager, aussi, à discuter, toujours.

La thématique, riche, soulève des questions de société particulièrement d’actualité : les notions de travail et de rémunération, le financement de la création, les communs... les pistes sont nombreuses, tout comme les potentialités à explorer.

Et puisque convaincue que le monde de demain se dessine par nos actions quotidiennes d’aujourd’hui, l’envie d’en être, de tenter, expérimenter.

[1quelle qu’elle soit, et qui soulève de vastes questions philosophiques, juridiques et économiques.

[2ou presque : sous licence Creative Commons, CC By-Nc-Nd la plupart du temps, afin de me prémunir de tout usage commercial abusif. Tant que le dieu argent règne, les abus auxquels il mène persistent encore, un peu.